Massifs tabulaires du haut Gourma

Massifs tabulaires du haut Gourma 

Situées au Sud de Tombouctou, dans la boucle du Niger, les falaises de Bandiagara, et du Haut Gourma font partie d’une chaîne gréseuse découpée par l’érosion en massifs tabulaires. Elles s’étendent sur plus de trois cent cinquante kilomètres et forment l’essentiel des régions montagneuses du Mali une région semi désertique recouverte d’une savane sèche et aride ou règne le souffle l'harmatan. Peu de grimpeurs quelques base-jumpeurs et randonneurs.

La Main de Fatima retient principalement l’attention des grimpeurs. Elle domine le massif du haut gourma comme un phare du désert avec ses six cents mètres de hauteur.

On la qualifie souvent d’âme minérale du Sahel alors qu’elle surplombe les villages de Garmi et Daari.

Il s’agit de la zone la plus connue et la plus fréquentée par les grimpeurs puisqu’elle présente à elle seule une centaine d’itinéraires parmi les plus beaux du Mali.

Le Haut Gourma attire l’attention du randonneur, ou tout simplement de ceux qui veulent sortir des lieux plus fréquentés du pays Dogon. Composées de différents massifs, ces falaises s’étirent sur cent soixante kilomètres de long compris entre Douentza et Hombori. Ces aiguilles et parois, hautes de 200 à 400 mètres, culminent à une altitude moyenne de 1000 mètres.

Autour de Hombori à l’extême Est du Haut Gourma, on découvre le mont Hombori, point culminant du Mali avec ses 1150 mètres d'altitude, ainsi que d’autres montagne comme, le Barkoussou, le Kissim, le Fada Tondo, ou les aiguilles de Walam. 

Et toute proche, la Main de Fatima domine les aiguilles de Garmi.

Plus à L’ouest, la zone de Boni et de Sarniéré est constitué d’une multitude de petits massifs, d’aiguilles et clochetons aux environs du village de Boni. Matakoyaré, Grimari-Gaï, Dagana, Debere, sont des montagnes accessibles, avec de très beau dénivelé. Elles regorgent de  chaos de bloc  à la portée de tous.

D’autres massifs plus éloignés «du goudron» et nécessitent impérativement un 4x4 pour s’élancer sur les pistes, quand elles existent.

Qu’il s’agisse de Taabi, de Sarnièrè, d’Oghi ou de Guitiram, d’innombrables plateaux se dressent au-dessus de la savane calcinée par un soleil de feu. Des falaises immenses, des piliers déversant en attentent d’être grimpés, et feront découvrir paysages surprenants et horizon sans cesse renouvelés !

Enfin, proche de Douenza l’immense le plateau du Dyoundé s’impose avec près de deux cents kilomètres de circonférence ! C’est sans conteste le plus gros massif, avec un versant caché au nord particulièrement intéressant pour y grimper en échappant au soleil brûlant.

Ainsi, les falaises les plus hautes, situées au nord, sont particulièrement majestueuses ; on les trouvera aux abords des villages de Gorwol Mangol puis entre Banikani et Kikara.

Cependant par sa taille et son relief en forme de tuile, le massif Dyoundé retient des réserves d’eau qui permettent à une vingtaine de villages de vivre en toute quiétude, loin de l’émulation économique crée par le goudron sur sa bordure sud.

Le Gourma ne peut qu’attirer le voyageur épris de tranquilité, c’est le lieu idéal à l’écart des flux touristiques de Tombouctou,      Djnné
et du pays   Dogon   surfréquenté.

Mais on ne peut   voyager   au Mali n’importe   quand.
Ici pas d'hotel uniquement en bivouac ou en camp

@Guy Abert

Et quelques topos de voie ICI   et plans  ICI

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Plan du Haut Gourma

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Comments

[devantay]

Quelle tristesse d’apprendre que Vieux est décédé…jeune.
Il nous avait emmené durant notre voyage au Mali.
Des souvenirs de poulet et patates à l’ail, de pneus crevé et réparation brousse, de soirées avec pour seule lumière la lune et les étoiles.
Ce fut fantastique.